COTE FLEURS SA – Le défi de deux fleuristes entrepreneuses

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Pour Patricia Blanchais et Delphine Masson, acquérir la boutique Côté Fleurs, à Champel, est l’aboutissement d’un riche parcours professionnel, un véritable défi. En témoigne, le chemin parcouru par les deux fleuristes pour devenir entrepreneuses : Trouver un commerce à leur image, jouissant d’une bonne réputation et de finances saines, aborder la complexité de la reprise de l’entreprise, obtenir les fonds nécessaires. Découvrez le témoignage des deux jeunes cheffes d’entreprise qui ont réussi leur pari qui leur permet aujourd’hui d’allier vie professionnelle et vie privée.

Avant de devenir cheffes d’entreprise, Patricia Blanchais et Delphine Masson ont été collègues pendant plusieurs années dans un atelier floral spécialisé dans le secteur du luxe. Professionnelles expérimentées, elles mûrissent ensemble le projet de se mettre à leur compte et commencent à rechercher une affaire à reprendre.

 

 

 

 

 

Dénicher la perle rare

Dès le départ, elles se mettent à prospecter pour un établissement qui a déjà pignon sur rue et une clientèle établie. Plutôt que de partir de zéro, c’est une option plus aisée, dans un domaine aussi concurrentiel. Elles portent leur dévolu sur une société économiquement saine, à l’excellente réputation, la maison Côté Fleurs à l’avenue de l’Athénée dans le quartier de Champel. « Instantanément, la boutique nous a plu » se souvient Delphine Masson. « L’ambiance, l’esprit, l’emplacement, le premier contact avec l’ancienne propriétaire, tout était réuni pour nous plaire ».

 

Devenir entrepreneuses…

Acquérir une boutique comme Côté Fleurs est l’aboutissement d’un parcours professionnel déjà riche, un défi qui leur tient particulièrement à cœur. Elles décident de devenir entrepreneuses ensemble. En s’associant, Delphine et Patricia savent qu’elles pourront compter l’une sur l’autre et atteindre le précieux équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Pour Patricia Blanchais, « les contraintes liées au fait d’être entrepreneuses concernent avant tout la gestion de nos vies personnelles, car nous avons chacune deux enfants et nous essayons de ne pas empiéter sur notre temps en famille. Il y a des périodes dans l’année comme pour les fêtes calendaires où nous ne sommes pas très présentes dans nos maisons ». Et d’ajouter « l’avantage de l’entrepreneuriat c’est que l’on peut moduler notre emploi du temps comme on veut, tout en faisant attention que les choses restent égales entre nous ». Une fois la décision de devenir dirigeantes prise, commencent alors les démarches nécessaires à l’obtention d’un prêt pour racheter l’affaire.

 

Obtenir un prêt et cueillir les fleurs de leur travail

Mais comment aborder la complexité d’une transmission d’entreprise ? Les banques vont-elles leur prêter l’argent nécessaire à la reprise de l’activité ? Grâce aux conseils de leur administrateur, elles s’orientent vers la Fondation d’aide aux entreprises (FAE) qui les assiste dans le montage d’un dossier en vue d’obtenir le financement escompté.

Elles obtiennent un prêt solidaire du Cautionnement romand auprès de la Banque du Léman et peuvent entamer sereinement la reprise de l’établissement. Un pari qui s’avèrera gagnant et leur permet aujourd’hui de vivre pleinement leur rêve.

 

Si depuis la reprise de la société, Côté Fleurs a gardé sa marque de fabrique historique de boutique traditionnelle de fleurs, Delphine Masson nous énumère les nouveautés insufflées depuis la reprise de la boutique : « nous avons développé une forte présence en ligne et assurons désormais un service de livraison par le biais de contrats d’abonnements pour les professionnels et les particuliers ». Et de conclure, « Côté Fleurs est durablement présente aux côtés des genevois-es pour toutes les occasions de la vie ».